À l’occasion de la rencontre entre les ministres des Affaires étrangères du G7, le représentant de la diplomatie américaine John Kerry s’est rendu le 11 avril au parc de la Paix d’Hiroshima pour y déposer une gerbe de fleurs devant le mémorial aux victimes de la bombe atomique.

Au Musée de la bombe, Kerry a rempli le livre d’or, rappelant la nécessité de mettre un terme à la menace des armes nucléaires et de tout faire pour éviter la guerre. De sa part, le cynisme est total. Fraîchement arrivé de Kaboul, après avoir fait étape en Irak, pour atterrir sur une base américaine au Japon, il joue pleinement son rôle pour défendre la présence de l’armée américaine partout dans le monde et les multiples guerres menées par un impérialisme qui détient le plus grand arsenal nucléaire de la planète.

71 ans après avoir fait tué 140 000 personnes à Hiroshima et réitéré le crime trois jours plus tard à Nagasaki, son représentant John Kerry n’a toujours aucun remords.