Dans un entretien accordé au Journal du dimanche du 3 avril, Valls tente de défendre l’action du PS au pouvoir. Il exploite sans vergogne le filon de la guerre contre le terrorisme : « Avec les attentats de 2015, nous avons perdu notre insouciance. La période fait peur et la peur sera une des questions de la campagne. (…) Dans la lutte contre le terrorisme, nous avons un bilan (…). Sans doute faudra-t-il faire encore plus dans le prochain quinquennat. (…) La menace terroriste, la crise des réfugiés, les risques pour l’Europe […] seront au cœur de l’élection présidentielle. »

Dans la même veine, et dans la perspective de la candidature de Hollande à l’élection présidentielle de 2017, il donne une liste des trois valeurs essentielles que doit porter la « gauche » selon lui : « l’autorité, la République (liberté, égalité, fraternité, laïcité) et le travail ».

Valls est sur une pente qui, par étapes, peut le conduire au « Travail, famille, patrie » de triste mémoire.