Le départ de De Castries, PDG pendant seize ans du groupe d’assurance AXA, a été salué par le monde de la finance comme celui d’un grand bâtisseur.

Pas surprenant alors qu’AXA, en spéculant sur tous les marchés, a fait 5,6 milliards d’euros de bénéfices en 2015. Le groupe est passé entre les soubresauts des différents krachs boursiers, jouant sur le cours des monnaies, achetant et revendant des entreprises dans le monde entier.

Les salariés ne regretteront pas de Castries, qui a orchestré sur leur dos des milliards d’économies avec le plan Ambition AXA, en ne remplaçant pas le personnel partant en retraite et en sous-traitant le travail dans des filiales où les salariés sont payés au smic.

Il a bien mérité son entrée au conseil d’administration de la banque HSBC, en tant que spécialiste des coups financiers. Il semble favori pour prendre la tête de ce géant britannique de la banque réputé pour son racolage de riches clients candidats pour le placement de leur magot dans les paradis fiscaux.