Renault – Douai : licenciement pour l’exemple09/03/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/03/2484.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Renault – Douai : licenciement pour l’exemple

À Renault Douai, 4 300 salariés, dont plus de 1 000 intérimaires, produisent 45 véhicules à chaque heure de travail. C’est déjà un rythme épuisant. Mais ce n’est pas assez pour Renault, qui veut arriver à 60 véhicules/heure dès le mois de mars. Comme la direction n’a pas l’intention d’embaucher massivement, cela veut dire que chacun devra travailler encore plus vite, quitte à se démolir encore plus la santé.

La direction de l’usine vient d’ailleurs de licencier un travailleur qui souffrait de tendinites récurrentes après six ans de travail à la chaîne et avait dû s’absenter plusieurs fois pour se soigner. 16 jours d’arrêt en 2015, pour Renault, c’était trop, et il n’était pas question de proposer un poste adapté ni d’aider un travailleur en souffrance. Le profit passe avant tout !

C’est en suant des profits pour le patron que l’on se blesse et qu’on perd la santé. Mais il n’est pas question pour lui d’en assumer les conséquences.

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