CAC 40 : krach ou pas krach, ils en croquent24/02/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/02/2482.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

CAC 40 : krach ou pas krach, ils en croquent

Plusieurs groupes industriels français ont publié des résultats financiers pour l’année 2015 qui vont ravir les actionnaires.

L’Oréal a annoncé des profits en augmentation de 12,8 %, passant de 3,8 milliards en 2014 à 4,3 milliards pour 2015. Total, malgré l’effondrement des cours du pétrole, enregistre la meilleure performance des Majors pétrolières en 2015, avec 10,5 milliards de bénéfices. Malgré la baisse enregistrée par rapport à l’année précédente, Total a précisé que la priorité restait le maintien des dividendes versés aux actionnaires.

Faurecia, dont le premier actionnaire est PSA, a annoncé des bénéfices en augmentation de 123 %, à 370 millions d’euros, et un doublement des dividendes. Renault a fait 2,9 milliards de bénéfices, en augmentation de 48 % par rapport à 2014.

Ainsi, les uns après les autres, les groupes industriels, notamment ceux du CAC 40, présentent des bilans florissants pour 2015, malgré la crise et les menaces de krach.

La presse économique évoque la baisse de l’euro, le prix du pétrole, voire les vertus des PDG pour expliquer ces résultats. Mais la raison principale de ces profits qui se maintiennent ou augmentent se trouve dans les conditions de travail dégradées, les cadences qui augmentent, les suppressions d’emplois ou l’utilisation de plus en plus étendue de la main-d’œuvre précaire, et bien sûr les salaires bloqués.

Partager