Goodyear : relaxe pour les travailleurs condamnés !03/02/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/02/goodyear_0.JPG.420x236_q85_box-0%2C60%2C640%2C420_crop_detail.jpg

Leur société

Goodyear : relaxe pour les travailleurs condamnés !

Jeudi 4 février, la CGT appelait à une journée nationale de mobilisation et de grève pour demander la relaxe des ex-salariés de Goodyear. Huit d’entre eux ont été condamnés à 24 mois de prison, dont neuf ferme, et cinq ans de mise à l’épreuve.

Illustration - relaxe pour les travailleurs condamnés !

C’est une condamnation scandaleuse de militants et de travailleurs n’ayant fait que défendre leur emploi. Ce sont les patrons de Goodyear qui auraient dû se retrouver derrière les barreaux, pour avoir envoyé au chômage les 1 143 salariés du site d’Amiens qu’ils ont décidé de liquider.

Alors que Goodyear et les deux cadres retenus pendant trente heures dans le cadre de la lutte avaient retiré leur plainte, c’est le parquet, c’est-à-dire le ministère public, qui a maintenu la sienne, faisant condamner des travailleurs qui ne faisaient que se défendre face à la violence patronale. En octobre 2011, avant la présidentielle, Hollande s’était déplacé sur le parking de l’usine d’Amiens pour promettre aux salariés en lutte une loi permettant de sauver le site. Une fois élu président, sa justice les condamne. Comme pour les salariés d’Air France traités de voyous par Valls pour deux chemises déchirées, alors qu’ils luttaient contre un plan de la direction prévoyant des milliers de suppressions d’emplois, il s’agit de faire un exemple, en condamnant des travailleurs qui luttent.

Il faut imposer la relaxe des ex-salariés de Goodyear condamnés. Il faut répondre aux provocations d’un gouvernement qui se croit tout permis et qui poursuit ses attaques contre le monde du travail.

Face à un patronat à l’offensive, qui profite de la crise et du chômage pour restaurer ses marges en aggravant l’exploitation, face à un gouvernement qui met en application les moindres caprices du patronat, les travailleurs doivent répondre présent.

Lutte ouvrière appelle à se joindre aux divers rassemblements organisés dans le pays. À Paris, il aura lieu à 11 heures, place de la Nation, le 4 février.

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