Notre-Dame-des-Landes : un jugement prévisible27/01/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/01/2478.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Notre-Dame-des-Landes : un jugement prévisible

Comme cela était prévisible, lundi 25 janvier au tribunal de Nantes, le juge chargé du dossier du futur aéroport a ordonné l’expulsion des onze familles et des quatre exploitants agricoles qui résident encore sur les terrains dédiés à sa construction.

Justice et gouvernement ont donc donné raison à Vinci, bénéficiaire du contrat prometteur pour la construction et l’exploitation du nouvel aéroport, qui demandait l’expulsion immédiate des derniers occupants dits « historiques » sous peine d’une astreinte financière importante. Les élus, de droite comme de gauche, applaudissent.

Les « expulsables », qui ont toujours refusé de quitter les lieux, ne seront pas soumis à l’astreinte financière, mais ils ont deux mois pour partir, bénéficiant de la trêve hivernale en ce qui concerne les habitations. Mais en ce qui concerne les exploitations agricoles, le bétail peut être saisi dès maintenant.

Sur la ZAD (zone à défendre), les familles et les agriculteurs annoncent qu’ils ne partiront pas, de même que les « zadistes », altermondialistes, écologistes, militants antiaéroport, qui se préparent à « entrer en résistance » contre l’État et Vinci. Le combat n’est certainement pas terminé.

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