Marine Le Pen : faux féminisme, vrai racisme27/01/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/01/2478.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Marine Le Pen : faux féminisme, vrai racisme

S’emparant des agressions sexuelles dont ont été victimes des centaines de femmes à Cologne, la présidente du Front national a eu le culot d’écrire, après avoir cité tour à tour Élisabeth Badinter et Simone de Beauvoir : « J’ai peur que la crise migratoire signe le début de la fin des droits des femmes. »

Pour juger de la profondeur de ses convictions féministes, il suffit de se rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, elle qualifiait la majorité des IVG en France d’« avortements de confort ». Sa nièce, Marion Maréchal Le Pen, qui fait semblant de s’insurger contre les « émeutes sexuelles » de Cologne, avait fait campagne lors des dernières élections régionales en affirmant qu’elle ôterait les subventions au planning familial et qu’elle ne renouvellerait pas les subventions aux associations de défense des droits des femmes qui aident les victimes de viol à porter plainte.

La porte-parole d’Osez le féminisme, indignée par ces déclarations, a tenu à affirmer : « Marine Le Pen joue sur les peurs en expliquant en substance que les migrants viennent en Europe pour nous violer. Cela revient à nier la réalité des 84 000 femmes qui sont victimes de violences sexuelles chaque année en France. » Sur ces 84 000, 90 % connaissent leurs agresseurs.

Les Le Pen se moquent complètement des droits des femmes et des violences qu’elles subissent. Leur prétendu féminisme n’est qu’une occasion de se livrer à une démagogie raciste, bien réelle, elle.

Partager