Conseil départemental de l’Essonne : les agents en colère27/01/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/01/2478.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Conseil départemental de l’Essonne : les agents en colère

La colère gronde chez les agents de l’Essonne contre le projet de budget du conseil départemental, qui prévoit une série d’attaques contre le personnel et les services sociaux.

Lundi 25 janvier, à l’appel des syndicats, près de 700 agents des services départementaux d’Evry, rejoints par d’autres venus de plusieurs collèges, ou encore de très nombreuses assistantes sociales des Maisons des solidarités, se sont retrouvés à Evry. Casseroles et sifflets ont répondu aux grilles fermées du conseil départemental et aux gaz lacrymogènes de la police.

Quelques jours avant, le vendredi 15 janvier, près de 500 travailleurs s’étaient déjà réunis pour exprimer leur colère. Au prétexte de la dette du département, le conseil départemental voudrait carrément supprimer les neuf jours de RTT, une décision s’ajoutant à la suppression de primes.

C’est le fonctionnement des services sociaux qui est aussi attaqué puisque, depuis le début de l’année, les assistantes sociales n’ont plus de fonds pour payer une chambre d’hôtel destinée à l’hébergement d’urgence de femmes ou de mineurs, alors même que les foyers sont tous pleins. Comme si tout cela n’était pas suffisant, Durovray, le président (LR) du conseil départemental, a également annoncé des reports de paiements aux associations, qui seraient étalés sur six ans, de quoi paralyser bien des associations et pousser à des suppressions d’emplois.

La droite, aux affaires depuis les dernières élections, accuse bien évidemment la gauche d’être responsable de la situation financière du département. La gauche s’en défend mais sans rencontrer le soutien des agents. La tentative de Guedj, l’ancien président (socialiste) du conseil général, de prendre la parole face aux manifestants a été huée autant que le refus de Durovray de recevoir une délégation.

Pour le personnel, il n’est pas question d’en rester là. Des préavis étaient déposés et rendez-vous était pris pour une nouvelle manifestation vendredi 29 janvier à Evry.

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