Agents territoriaux de Malakoff : grève pour les salaires27/01/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/01/2478.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Agents territoriaux de Malakoff : grève pour les salaires

La municipalité de Malakoff, dans les Hauts-de-Seine, a voté au mois de décembre des augmentations importantes de primes du régime indemnitaire, mais pour certains cadres uniquement.

Face au mécontentement, la CGT a appelé à une journée de grève le 7 janvier, qui a été bien suivie. Une centaine de grévistes sont venus à la mairie faire connaître leur mécontentement. La maire, l’adjoint et la directrice des services municipaux ont reçu les délégués avec tous les grévistes présents. Ils ont expliqué leur choix de n’augmenter que les cadres, et de beaucoup, en disant qu’ils avaient du mal à embaucher à ce niveau. Par contre, ils n’avaient rien pour les autres, c’est-à-dire 80 % du personnel, mais ont annoncé leur intention de participer à la manifestation des fonctionnaires du 26 janvier pour l’augmentation des salaires. Les grévistes ont apprécié.

La directrice s’est défendue en disant : « Des bruits courent que j’ai eu une énorme augmentation, je n’ai eu que 547 euros de plus. » Tous ont apprécié le mépris de ces gens-là, même si le fond du problème est la baisse des dotations budgétaires décidée par le gouvernement.

En colère après cette réunion, les territoriaux ont décidé de se remettre en grève pour trois jours, jusqu’à la cérémonie des vœux prévue en grande pompe cette année par la mairie.

Au premier jour de grève, la municipalité a fait appel à une entreprise privée pour préparer la salle de la cérémonie des vœux en remplacement des grévistes. Tout cela n’a fait qu’exaspérer les agents et, le jour des vœux, ils sont venus à 80 à la porte dire leur colère à tous les élus, préfet, députés, et autres personnalités, tout en s’adressant aux habitants de Malakoff pour expliquer leur grève.

Les grévistes sont heureux d’avoir montré leur colère et beaucoup ont pu voir que ces élus dits de gauche n’étaient pas dans leur camp.

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