La France, comme tous les autres pays européens, s’était engagée après de longues tractations à accueillir des migrants. En deux ans, 30 000 migrants devaient être officiellement accueillis dans le pays et 160 000 dans tous les pays européens. Mais dans les faits ils l’ont été au compte-gouttes : 19 en novembre, 43 le 25 janvier et une cinquantaine le 29 janvier. Pour justifier ces chiffres dérisoires atteignant une centaine de migrants au total, le patron de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) a parlé d’un « dispositif en rodage ».

Hollande et Valls ne se sont pas privés de belles phrases sur la nécessité d’accueillir des réfugiés, présentant la France comme une « terre d’accueil ». Mais en accueillant 100 personnes après s’être engagé sur 30 000, Hollande est dans la ligne de ses autres engagements, consistant visiblement à ne jamais tenir ses promesses.