Technicolor – Rennes et Hanovre : halte aux licenciements !13/01/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/01/IMG_0121.JPG.420x236_q85_box-0%2C185%2C480%2C455_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Technicolor – Rennes et Hanovre : halte aux licenciements !

Jeudi 7 janvier, presque 200 travailleurs sur les 500 que compte le centre Technicolor de Rennes ont débrayé contre la fermeture du centre de Hanovre en Allemagne.

Illustration - halte aux licenciements !

La direction a annoncé cette fermeture lundi 4 janvier, juste au retour des congés. Elle l’a fait presque en catimini, seulement aux équipes du secteur Recherche, la majorité des 85 salariés du centre de Hanovre étant de ce secteur, et beaucoup étaient d’ailleurs connus à Rennes. Les autres travaillent pour la division Brevets mais, au bout d’une semaine, aucune annonce officielle n’avait encore été faite au service Brevets à Rennes, ni d’ailleurs dans les autres services.

Cette fermeture, qui s’accompagne également d’une trentaine de licenciements aux États-Unis dans les Brevets, signifie la suppression d’un tiers des effectifs mondiaux de cette division et près d’un quart de ceux de la division Recherche. Ces chiffres importants contredisent complètement le discours de la direction du groupe. En effet celle-ci a expliqué tout au long de l’année que, grâce aux plans de licenciements passés, la santé financière du groupe avait été restaurée et que celui-ci reprenait sa marche en avant : la période des licenciements était désormais passée.

Cette légende vole en éclats avec cette annonce, à laquelle personne ne s’attendait. Beau­coup de salariés à Rennes sont désormais convaincus qu’elle n’hésitera pas à s’en prendre à nouveau à leur centre. Le rassemblement du 7 janvier avait ainsi pour but, non seulement d’encourager les travailleurs de Hanovre à lutter pour faire payer le plus chèrement possible ce sale coup à la direction, mais aussi de la prévenir de la volonté de ceux de Rennes de ne pas se laisser faire non plus.

Les travailleurs se sont séparés, décidés à ne pas en rester là, en se promettant d’utiliser les liens personnels avec ceux de Hanovre pour se tenir au courant de la suite.

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