Impôts des Alpes-Maritimes : il n’y a plus d’abonné au numéro demandé…13/01/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/01/2476.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Impôts des Alpes-Maritimes : il n’y a plus d’abonné au numéro demandé…

Le service des impôts des Alpes-Maritimes se rend de plus en plus injoignable pour les contribuables. En octobre dernier, dans un premier temps, une note interne invitait les agents à rendre la remise de certains documents aux contribuables plus compliquée et à ne pas régler directement les problèmes de ceux qui se déplacent, pour les inciter à utiliser plutôt le site Internet.

Interrogé, le directeur départemental des Finances publiques avait alors déclaré que « le but n’est pas de décourager les usagers de venir aux guichets mais de leur expliquer que, plutôt que de venir faire des queues inutiles, ils ont maintenant d’autres moyens à leur disposition pour leurs démarches (…) si un peu moins de gens viennent, on aura plus de temps pour renseigner ceux qui n’ont pas accès à Internet ». Il avait aussi démenti qu’il y aurait des suppressions de postes comme par le passé (200 postes en moins en cinq ans).

Cela, c’était il y a trois mois à peine. Maintenant l’administration des impôts du département vient de faire un pas de plus. Les agents des impôts sont incités à paramétrer leurs boîtes vocales avec ce refrain : « Toutes nos lignes sont occupées, veuillez rappeler ultérieurement, vous pouvez vous connecter à impots.gouv.fr ». Et si les contribuables rappellent, ils entendent toujours le même disque sans jamais d’interlocuteur au bout. Que vont devenir ceux qui n’ont pas accès à Internet ? Et tous ceux qui ont des problèmes compliqués à régler ?

En outre, il est question de supprimer 45 postes en 2016, ce qui était évidemment le but de cette manœuvre destructrice d’emplois et compliquant la vie des usagers. Les salariés ont organisé un rassemblement de protestation devant le siège des impôts de Nice.

Ce n’est pas la peine de parler de service public aux dirigeants du service des impôts, ils ignorent certainement cette notion. Ajoutons que ce qui se passe dans les Alpes-Maritimes tend à se répandre un peu partout dans diverses administrations, services de santé, etc.

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