Vendredi matin 9 janvier, il n’y a pas eu de bus de transport scolaire et public sur les lignes du Territoire de Belfort sous-traitées à la société TRF.

Le mouvement avait commencé la veille. Pour les chauffeurs de TRF, la coupe était pleine : les salaires versés en retard, partiellement, des heures supplémentaires non payées, pas de fiche de paie depuis des mois, et le 13^e mois n’était pas arrivé. Ils sont aussi excédés par les conditions de travail et de sécurité lamentables, les bus qui ne sont pas entretenus.

Soutenus par la CGT, les salariés de TRF ne veulent plus se faire lanterner par leur patron-voyou, ni non plus par le Syndicat mixte des transports en commun, le donneur d’ordres qui dépend des collectivités locales. Le SMTC a commencé par fustiger l’arrêt de travail, prétendument illégal, des chauffeurs. Mais c’est seulement grâce à leur action collective que ceux-ci ont obtenu des promesses de régularisation prochaine de leurs salaires. Et ils sont prêts à remettre ça si elles n’étaient pas tenues.