OMS Synergie ne respecte même pas le minimum du droit du travail. Sur certaines fiches de paie, OMS inscrit un faux numéro de sécurité sociale et les cotisations inscrites pourraient ne pas être réellement versées. Les salariés réclament d’être payés à la fin du mois et non pas deux à trois semaines après.

Les grévistes ont provoqué une première rencontre avec leur patron le 5 octobre. Ne lâchant rien, OMS a demandé à la justice la levée du piquet de grève, mais le tribunal l’a débouté le 4 novembre et a nommé une médiatrice. Le patron a aussi demandé le licenciement de deux grévistes, délégués Sud nettoyage.

Le soutien s’est élargi aux habitants des logements de Paris Habitat du quartier. Ils ont formé un comité de soutien dès octobre et ont organisé plusieurs repas solidaires, dont le dernier, samedi 28 novembre, comprenait de nombreuses personnes du quartier.

Mardi 1^er décembre, une délégation de grévistes et de leur comité de soutien est venue raconter leur grève aux salariés de TFN Propreté travaillant aux Finances publiques. Ils ont pu partager des revendications communes et des expériences puisque 23 salariés de TFN avaient fait deux mois de grève au printemps pour obtenir un treizième mois, une prime de salissure pour l’entretien du vêtement de travail, un équipement de travail complet, le paiement des heures au tarif réglementaire, etc.

Les salariés de TFN Propreté ont décidé de donner 1 000 euros de leur caisse de grève, constituée durant leur propre mouvement, en solidarité avec les grévistes d’OMS. Depuis, les salariés d’OMS ont à nouveau rencontré leur patron, qui leur a seulement promis une machine à laver pour nettoyer leurs vêtements de travail !

Jeudi 10 décembre, les grévistes et leurs soutiens devaient manifester devant le siège de Paris Habitat pour mettre leur donneur d’ordre devant ses responsabilités face au patron du nettoyage.