Dans le cadre de la COP 21, le Grand Palais à Paris a accueilli du 4 au 10 décembre une exposition avec stands, conférences et spectacles. Il s’agissait de montrer au public des solutions et innovations pour lutter contre le dérèglement climatique.

Parmi les dizaines de sponsors de cette grande foire, il n’y avait certes pas Volkswagen, pollueur-menteur patenté, mais tout de même Michelin, Renault-Nissan, Veolia, Suez, Sanofi, l’Oréal, Coca-Cola, Engie, BNP Paribas, Avril, donc le gratin des compagnies industrielles internationales dont on ne peut vraiment pas dire que le respect de la planète est leur priorité.

Contrairement aux manifestations du dimanche précédent, interdites en vertu de l’état d’urgence, la kermesse du Grand Palais, qui pourtant n’espérait pas moins de 50 000 visiteurs, s’est tenue normalement. Et qu’on se rassure, aucun de ses organisateurs n’a été assigné à résidence.

Mais le jour de l’inauguration, quand quelques dizaines de manifestants écologistes sont entrés et ont tenté de faire une contre-visite de l’exposition afin de dénoncer les actions de marketing de ces grands groupes qui ne cherchent qu’à verdir leur blason, ils ont été sortis manu militari. C’est qu’il n’est qu’une seule urgence, celle de laisser les affaires se faire.