Jeudi 19 novembre, une bonne partie du personnel du Centre hospitalier de Thiers, dans le Puy-de-Dôme, a marqué par une heure de grève son opposition aux projets de la direction. Un nouveau débrayage a eu lieu vendredi 20, et une manifestation était prévue jeudi 26 novembre devant la mairie.

La direction envisage de fermer onze lits et de supprimer quinze postes dans les services de chirurgie et de médecine en 2016. Le directeur prétend qu’on peut garder une bonne qualité de soins avec moins de lits : « Parfois on garde des patients un petit peu trop longtemps ou plus qu’ils ne devraient. (…) Ils pourraient libérer un lit en rentrant chez eux ou en trouvant des solutions. »

Que cela entraîne des disparitions d’emplois à Thiers et l’obligation pour les patients de se débrouiller pour finir de se soigner chez soi ou chercher un hôpital plus loin ne pose visiblement aucun problème à ce monsieur. Encore un projet d’économies révoltant, au détriment du personnel et des patients, qui met à mal la vie et la santé de toute une population.