Nord-Pas-de-Calais - Picardie : de Saintignon aime les patrons

Qui a dit en parlant des aides aux entreprises : « Il faut qu’on leur foute la paix, ça ne rime à rien de leur demander des contreparties » ? Macron ? Valls ?

Non, c’est de Saintignon, tête de liste du PS pour les Régionales, en visite dans une entreprise à Halluin, le 9 octobre.

Sa chanson n’est qu’une copie des rengaines ressassées par le gouvernement au service du Medef.

La Réunion : Gattaz, rien de neuf sous le soleil

Mardi 10 novembre le président du Medef, Pierre Gattaz, est venu à La Réunion participer à un séminaire intitulé « Formidable Réunion ». Sans surprise, le discours de ce patron, porte-parole de ses semblables, est toujours le même : il faut baisser le « coût » du travail, continuer les exonérations de ce qu’il considère comme des « charges sociales », maintenir les mesures de défiscalisation du type CICE et freiner encore davantage les dépenses publiques qui grèvent trop, selon lui, les budgets de l’État.

Le patronat demande que l’État consacre moins d’argent à l’enseignement, aux hôpitaux, à la construction de logements sociaux… pour remplir encore plus ses caisses.

Île-de-France : Le FN se lâche

Par les voix de ses têtes de liste d’Ile-de-France et de Seine-Saint-Denis, le Front national a demandé, ni plus ni moins, la mise sous tutelle de la ville de Saint-Denis afin, selon ses termes, de « tout mettre en œuvre dans le but de procéder au désarmement général et à la sécurisation définitive de la ville ». Et d’expliquer que la présence des terroristes dans la ville aurait été facilitée par la politique du Parti communiste qui aurait « dénudé Saint-Denis de son identité, livrant sciemment et progressivement ses quartiers à la violence, aux trafiquants et à l’islamisme radical ».

Surfant sur la démagogie sécuritaire orchestrée par le gouvernement, ajoutant son propre jus anticommuniste et méprisant les classes populaires, le FN montre qu’en matière d’ignominie, il a toujours une longueur d’avance.

Auvergne Rhône-Alpes : Michelin licencieur, politiciens à son service

Michelin vient d’annoncer la fermeture de trois usines en Europe, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie, ce qui va toucher 1 600 travailleurs. Il étudie parallèlement la possibilité de réduire les effectifs dans différents services administratifs et d’ingénierie.

Cette entreprise a fait plus d’un milliard d’euros de bénéfices l’an dernier et touche plus de 70 millions d’euros d’aides publiques. Comme tous les groupes capitalistes, Michelin ne cherche que la rentabilité, quitte à jeter sur le pavé des centaines de travailleurs. Et c’est à une filiale de cette entreprise que la Région Auvergne vient d’attribuer une subvention exceptionnelle de 6,3 millions d’euros.