Fusion GE - Alstom : actionnaires repus et emplois supprimés04/11/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/11/2466.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Fusion GE - Alstom : actionnaires repus et emplois supprimés

Venu à Belfort le 30 octobre, le PDG de General Electric a tenu une grand- messe dans laquelle il a vanté les bienfaits de la fusion avec Alstom. Et en effet, pour les actionnaires d’Alstom qui vont se partager 4 milliards d’euros, dont 1,2 milliard pour Bouygues, c’est une excellente affaire. Patrick Kron, PDG d’Alstom sur le départ, doit empocher une prime de 4 millions. C’est aussi en milliards que ceux de GE, déjà bien gavés, comptent les bénéfices qu’ils attendent de cette opération financière.

Mais, derrière des discours qui se voudraient rassurants, il y a les attaques contre les travailleurs. À Belfort, GE renvoie des intérimaires, augmente la précarité et les rythmes de travail. Des postes de prestataires de service dans les bureaux sont supprimés à GE et à Alstom. La conséquence des économies prévues par GE est la menace de 2 000 suppressions d’emplois chez Alstom en France. Dans le secteur Transport, qui restera Alstom, où depuis un an une centaine de postes ont disparu par des mutations et départs en retraite non remplacés, la menace de 300 suppressions d’emplois est à l’ordre du jour.

La mise en scène du PDG de GE ne masquera pas la réalité d’un capitalisme qui produit des chômeurs, attaque les conditions de travail de ceux qui gardent un emploi, pour enrichir des actionnaires qui n’en ont jamais assez.

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