Électrification de l’Afrique : un aspect criant du sous-développement04/11/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/11/2466.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Électrification de l’Afrique : un aspect criant du sous-développement

Mardi 3 novembre, dans un discours prononcé devant les députés français, le président du Parlement panafricain a demandé, au nom de l’ensemble des 54 États de l’Union africaine, le soutien des pays riches pour l’électrification de l’Afrique.

En effet 650 millions de personnes, soit 75 % des familles de ce continent, n’ont pas accès à l’électricité, ni du coup à toutes les commodités qu’elle permet. On pourrait sans difficultés majeures résoudre ce problème : en Guinée Conakry par exemple, la construction d’un seul barrage a permis de faire passer en trois ans la proportion de la population ayant accès à l’électricité de 22 % à 50 %. Pour y parvenir, les États africains demandent un soutien de 4,5 milliards d’euros par an aux grandes puissances, une somme qui représente un treizième environ des dépenses militaires de la France.

Ce serait en définitive assez modeste. Mais encore faut-il que cela rapporte à des capitalistes. C’est la seule question qui intéresse les dirigeants des pays impérialistes.

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