Thales TED – Vélizy : licenciement des précaires et attaques sur les salaires30/09/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/10/2461.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thales TED – Vélizy : licenciement des précaires et attaques sur les salaires

Cela fait plusieurs années consécutives que les bénéfices de Thales, dont ceux du site de Vélizy dans les Yvelines, sont en hausse. Aujourd’hui, changement de tonalité. Tout le monde, ouvriers comme cadres, était appelé à entendre les trémolos de la direction : l’heure est grave, le site n’aurait jamais connu une situation aussi préoccupante, la conjoncture économique serait difficile, etc. En conséquence, le personnel devrait être conscient du bien-fondé des décisions qu’elle a prises : fin des missions CDD et des emplois intérimaires, fin du travail en équipes pour certains et donc des primes qui vont avec, prise de congés obligatoire et chômage technique pour au moins six mois et peut-être plus.

Pour la direction, les profits accumulés depuis des années, au niveau du groupe comme du site, ne font pas partie de l’équation pour maintenir l’emploi et les salaires de tous les travailleurs. Pourtant, au niveau du groupe Thales, dans les six premiers mois de l’année, les profits ont augmenté de 29 %. Et les actionnaires vont recevoir un acompte dès décembre.

Lors de la réunion, le PDG a dit et redit que tous seraient sur le même bateau. Mais les travailleurs ne sont pas dupes. L’un d’eux le lui a clairement dit et il a été applaudi. L’équipe du soir, visée par une grosse perte de salaire, s’est montrée très remontée par les annonces. L’idée d’une mobilisation fait son chemin, et les plus anciens ont évoqué les grèves du passé.

Car il faudra répondre à ces attaques en disant que pas un seul des travailleurs précaires ne doit se retrouver au chômage, et pas un seul salaire être amputé. Que Thales prenne sur ses dividendes !

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