Chômage : une hausse qui convient au patronat30/09/20152015Journal/medias/journalarticle/images/2015/09/p4-dessin_1.jpg.420x236_q85_box-0%2C159%2C1719%2C1126_crop_detail.jpg

Leur société

Chômage : une hausse qui convient au patronat

D’après les derniers chiffres du chômage, il y aurait eu 20 000 chômeurs de plus en août. Toutes catégories confondues, ce sont donc plus de 5,7 millions de travailleurs qui sont privés d’emploi.

Illustration - une hausse qui convient au patronat

La nouvelle ministre du Travail, Myriam El Khomri, interrogée sur ces chiffres, a dit pourtant croire à une future baisse, « parce que nous avons 10 000 jeunes en moins au chômage sur les trois derniers mois ». À ce rythme, il va falloir un certain temps pour que les plus de 700 000 jeunes sans emploi en France trouvent un travail.

Valls, lui, a vanté les réformes antiouvrières de son gouvernement en expliquant, sans rire, qu’il avait créé 34 000 emplois en un an. Il s’est bien gardé de préciser que 348 400 autres avaient disparu dans le même temps.

Chaque mois, le ministre du Travail en place ose réaffirmer que sa priorité est la lutte contre le chômage, alors que toute la politique du gouvernement ne fait au contraire que l’accroître. Il laisse les patrons licencier à tour de bras, multipliant ainsi le nombre de chômeurs. Loin d’être une calamité pour le patronat, cela représente un moyen de pression supplémentaire sur les salaires et les conditions de travail. Le gouvernement à son service se sert cyniquement de cette catastrophe sociale pour justifier les milliards versés dans les caisses des capitalistes et des riches, milliards qui ne créent aucun emploi. Sans oublier que le même gouvernement supprime des emplois utiles de fonctionnaires pour faire des économies… pour continuer à financer les cadeaux au patronat.

Il faudrait au moins que le gouvernement crée un emploi, celui de chercheur d’un nouveau nom pour le ministre du « travail » !

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