Les écoles paient le prix de la barbarie09/09/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/09/2458.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Les écoles paient le prix de la barbarie

Les enfants sont les premières victimes de la guerre et du chaos qui règnent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord depuis des années. Un rapport de l’Unicef portant sur six pays, la Syrie, l’Irak, le Yémen, la Libye, les Territoires palestiniens et le Soudan ainsi que le Liban, la Jordanie et la Turquie qui accueillent des réfugiés principalement syriens, estime que sur 34 millions d’enfants en âge d’être scolarisés, 13,7 millions sont privés d’école cette année.

Dans quatre pays touchés directement par la guerre, Syrie, Irak, Yémen, Libye, plus de 8 850 écoles ont été détruites ou, faute de mieux, servent d’habitations ou de quartier général pour les troupes en guerre. Dans cette région, le rapport dénombre 214 attaques contre des établissements scolaires en 2014. Même quand les écoles sont encore intactes, les parents renoncent à y envoyer leurs enfants à cause des risques permanents. Quant aux écoles des pays accueillant les réfugiés, elles sont trop peu nombreuses pour l’ensemble des enfants fuyant la guerre.

Et après, il se trouve encore des politiciens pour vouloir empêcher les réfugiés syriens de gagner l’Europe !

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