Le rapprochement entre General Electric (GE) et la branche énergie d’Alstom va-t-il entraîner des suppressions d’emplois ? D’après un cabinet d’audit qui a eu accès aux données confidentielles de GE, la fusion pourrait entraîner 10 300 suppressions d’emplois dans le monde, dont 2 000 en France, sur les 65 000 salariés du groupe Alstom Power.

Le gouvernement français et le groupe américain ont immédiatement démenti l’information pour la France. Pour faire accepter la fusion, l’un comme l’autre avaient garanti aux salariés d’Alstom la création de 1 000 emplois net en France. Et la fusion n’étant toujours pas effective puisque Bruxelles ne l’a pas encore approuvée, ils se doivent d’être rassurants.

Mais on sait ce que valent les promesses du grand patronat et d’un gouvernement qui est à ses ordres. Et surtout on connaît l’objectif de telles fusions : faire des économies et augmenter leurs bénéfices en supprimant des doublons, c’est-à-dire en licenciant. Si ce n’est pas en France, ce sera ailleurs mais ce sera tout aussi révoltant.