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- Lutte ouvrière n°2456
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Leur société
Enseignement supérieur : 7 500 bacheliers sans faculté
La rentrée universitaire s’annonce difficile pour de nombreux futurs étudiants. En effet, 7 500 bacheliers n’ont eu aucune affectation, sans compter que 35 % des jeunes n’ont pas obtenu la filière de leur choix et se sont rabattus par défaut sur des filières moins saturées. C’est une des conséquences de la baisse des moyens dévolus à l’enseignement supérieur.
Pour faire face au déficit budgétaire, le ministère des Finances a prélevé 100 millions sur les fonds de roulement des universités. Du coup de nombreuses universités, dont celles de Besançon, de Limoges, de Créteil, restreignent leurs capacités d’accueil – pour Besançon de 10 % par exemple.
Parallèlement, du fait de la hausse démographique, le nombre de jeunes s’inscrivant à l’université est en hausse constante. Ils étaient 50 000 de plus en 2014 et 30 000 de plus en 2015. Comme le reconnaît Thierry Mandon, le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, « c’est l’équivalent en effectif de deux universités moyennes, sans qu’il s’en crée aucune ». Alors, le secrétaire d’État promet qu’aucun étudiant ne restera sans affectation. Mais combien se retrouveront dans une filière non choisie, à grossir les rangs des jeunes qui abandonnent la fac dès la première année ?