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- Lutte ouvrière n°2455
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Leur société
Époux Balkany : les petites misères des riches
Le feuilleton judiciaire des époux Balkany continue. Le député-maire sarkozyste de Levallois avait déjà été condamné en 1996 à quinze mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts après avoir « employé aux frais des contribuables trois personnes pour servir à table et faire le ménage dans son appartement de Levallois et sa résidence secondaire de Giverny ».
Balkany et son épouse sont maintenant poursuivis pour dissimulation de patrimoine, fraude fiscale, corruption et blanchiment de fraude fiscale et de corruption.
La justice leur reproche d’avoir grugé l’ISF quant à la valeur réelle de leur patrimoine. Ils avaient « omis » de déclarer, ou caché derrière des sociétés-écrans, certains de leurs biens, telle une villa à Saint-Martin, une île huppée des Antilles, ou encore leur luxueux moulin de Giverny, avec piscine et hammam, une « simple maison familiale » aux dires d’Isabelle Balkany, sans oublier leur villa du Maroc, dont le couple assure n’être que locataire pendant les vacances.
Devant ce qu’elle qualifie « d’acharnement médiatique », Isabelle Balkany a confié ses états d’âme : « Je n’y suis pour rien si j’ai été élevée dans un hôtel particulier de 3 000 m² du 16e arrondissement de Paris et si, enfant, j’allais en Rolls à l’école. » Et d’ajouter qu’elle n’aurait « jamais dû faire de politique ».
La pauvre petite fille riche n’a donc pas choisi de naître une petite cuillère en or dans la bouche. Mais elle a su, avec son mari, mettre à profit positions et relations politiques pour continuer à vivre – très confortablement – en parasite.