Le roi Salman d’Arabie saoudite vient passer des vacances à Golfe-Juan - Vallauris, comme bien d’autres milliardaires. Pourquoi s’en priver quand on possède une immense villa occupant un kilomètre de littoral… Mais la famille royale veut disposer pour elle seule de la plage de sable fin située en contre-bas, et celle-ci, la plage de La Mirandole, est une des rares plages publiques du secteur.

De nombreuses protestations se sont donc élevées, des baigneurs, pêcheurs et flâneurs qui se voient interdire les lieux.

Aller ailleurs, mais où ? Sur cette partie de la Côte-d’Azur, nombre de plages sont déjà « concédées », c’est-à-dire payantes et à Golfe-Juan, en particulier, 60 % de l’espace balnéaire est déjà privatisé.

Il n’y a donc rien de bien nouveau sous le soleil des riches. Sauf que, l’argent étant roi et le roi étant ce qu’il est, il a commencé par faire entreprendre les travaux avant toute autorisation… qu’il a obtenue a posteriori, au nom de sa sécurité. Et des intérêts bien compris de Total, Dassault et autres grosses sociétés françaises pour lesquelles l’Arabie saoudite est source de contrats mirifiques.