Un plan fait pour les banquiers22/07/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/07/2451.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Un plan fait pour les banquiers

Lundi 20 juillet, le gouvernement Tsipras obtenait un prêt d’urgence de 7,16 milliards d’euros en échange du vote de nouvelles mesures d’austérité. Cet argent a servi à rembourser 4,2 milliards à la Banque centrale européenne et 2 milliards d’arriérés au Fonds monétaire international. À cela s’ajoutent les 500 millions que l’État grec a dû verser à la Banque de Grèce.

Autant dire qu’il ne reste rien ou presque, sinon une dette supplémentaire au compteur, pour la population grecque. D’autant plus que le gouvernement devra trouver 3,2 milliards d’ici le 20 août pour faire face à de nouvelles échéances financières, l’obtention de ces fonds étant conditionnée à un nouveau train d’attaques contre les petites gens dans le pays.

Le prétendu plan de sauvetage de la Grèce, concocté par l’Union européenne, la BCE et le FMI, ne signifie rien d’autre qu’un tour de vis supplémentaire contre les classes populaires, au profit de financiers qui asphyxient peu à peu toute la planète.

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