Mardi 21 juillet, Hollande a inauguré en personne la sauterie internationale organisée par son envoyé ­spécial sur le climat, Nicolas Hulot. Dans son discours, le président français a appelé l’humanité « à se mettre au plus haut niveau de réflexion » pour lutter contre le réchauffement climatique et autres catastrophes.

En vertu de quoi, Hulot a réuni pour son « sommet des consciences » des savants du calibre d’Albert de Monaco ou d’Arnold Schwarzenegger, et ce qu’il a pu trouver comme religieux disponibles en période estivale, auxquels il a adjoint quelques prix Nobel et vedettes de la télé-réalité, version verte. Après un dîner à l’Élysée, cet aréopage s’est retrouvé au Conseil économique social et environnemental en vue de la ponte d’une déclaration œcuménique capable d’enrayer les ravages écologiques engendrés par le capitalisme. Ils comptent sur la prière, la méditation, bref le « plus haut niveau de réflexion » dont ils sont capables.

C’est d’ailleurs après avoir mûrement réfléchi que Schwarzenegger s’est décommandé, préférant assurer en Californie la promotion du dernier épisode de Terminator. Entre les dollars d’aujourd’hui et la promesse d’un paradis vert pour demain, il n’y a pas photo.

C’est bien le problème.