Arabie saoudite : les alliés qu’on mérite01/07/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/07/2448.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Arabie saoudite : les alliés qu’on mérite

En matière de barbarie, l’alliée des grandes puissances contre l’extension de l’organisation État islamique, l’Arabie saoudite, pourrait plutôt poser en modèle de cruauté.

De début janvier à mi-juin 2015, la monarchie pétrolière a déjà exécuté 102 condamnés à mort, la plupart par décapitation publique, au sabre, quand ce n’est pas par crucifixion. Le nombre de mises à mort s’est accru depuis le décès du roi Abdallah, pourtant loin d’être un champion des droits de l’homme. Au point que, il y a quelques semaines, une petite annonce paraissait sur le site internet du gouvernement saoudien, proposant huit postes de bourreaux, n’exigeant « ni qualification ni concours ».

Dans le pays, la lapidation, la flagellation, l’amputation, la crucifixion, la décapitation sont censées, avant d’être réalisées, être approuvées par le chef de l’État. La seule différence est que les mêmes actes barbares pratiqués par l’EI bénéficient – ou non – de l’accord d’al-Baghdadi, le calife autoproclamé de l’EI.

Classée troisième dans l’affreux classement des pays pratiquant la peine de mort, l’Arabie saoudite devance de deux places seulement son partenaire, les États-Unis.

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