Tests d’âge contre les plus jeunes20/05/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/05/2442.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Tests d’âge contre les plus jeunes

Les tests osseux visent à évaluer l’âge des jeunes migrants, par une radio du poignet et de la main. Si ces jeunes sont jugés mineurs, ils bénéficient de l’Aide sociale à l’enfance. S’ils sont considérés majeurs, ils en sont exclus et peuvent se retrouver à la rue. Ils risquent aussi d’être expulsés, de devoir rembourser l’aide dont ils ont bénéficié, voire d’être condamnés à des peines de prison. Ces tests sont donc lourds de conséquences. Or des organismes aussi peu suspects de soutenir les migrants que le Haut Conseil de la santé publique, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) ou encore l’Ordre des médecins les considèrent comme non fiables. En janvier dernier, le Réseau Éducation sans Frontières (RESF) a demandé leur suppression, avec l’appui de scientifiques.

Un amendement a été déposé au Parlement en ce sens. C’était sans compter l’opposition du gouvernement PS, qui a fait échouer cette suppression. Que ne ferait-il pas pour rattraper la droite et l’extrême droite, dans la course à l’échalote pour la politique la plus dure envers les étrangers ?

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