Agnès Saal , la présidente de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) a dû démissionner après qu’a été révélée sa faramineuse facture de taxi, 40 000 euros en dix mois, payés par l’Institut. Celui-ci fournissait pourtant une voiture avec chauf feur mais ce véhicule n’était pas disponible le week-end.

Le fils d’Agnès Saal a pour sa part largement profité des largesses de l’audiovisuel public, puisqu’il a totalisé 6 700 euros de factures. Mais ceux qui peinent à payer la redevance télé, d’où provient la plus grande partie des ressources de l’institut, seront ravis d’apprendre que pour la présidente il s’est agi tout juste d’une « maladresse ».

Pour ces gens, dilapider l’argent public est une seconde nature. Ce qui est une maladresse, c’est de se faire prendre.