Gares SNCF – Lyon : les suppressions de postes ne passent pas28/04/20152015Journal/medias/journalarticle/images/2015/04/A_la_gare_de_Perrache_-_16-6-14.JPG.420x236_q85_box-0%2C0%2C1024%2C576_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Gares SNCF – Lyon : les suppressions de postes ne passent pas

Illustration - les suppressions de postes ne passent pas

Pour le troisième week-end d’affilée, les cheminots des gares lyonnaises de la Part-Dieu et de Perrache étaient appelés à la grève.

Début avril, treize suppressions de postes ont été imposées parmi les agents d’accueil sur les quais et dans la gare. C’est une dégradation de l’accueil des passagers et de leur sécurité. Et, pour les agents, les conditions de travail sont devenues impossibles. Ils peuvent se retrouver seulement quatre ou cinq à l’accueil dans la gare de la Part-Dieu, où transitent chaque jour près de 100 000 personnes, dont beaucoup courent après leur correspondance. Lors d’un retard de TGV, il peut y avoir mille voyageurs à accueillir et réorienter.

Vendredi 24 et samedi 25 avril, le mouvement de grève a repris. Une quarantaine de grévistes se sont rassemblés pour aller s’adresser aux autres agents et préparer la suite. Ils réclament des embauches, en particulier celles de leurs jeunes collègues en CDD ou en contrats d’avenir. Car, dans les gares, la SNCF multiplie les emplois précaires tout en sacrifiant les conditions d’accueil des voyageurs. Et quand le PDG de la SNCF, Guillaume Pépy, parle de rendre les usagers plus autonomes, il se moque d’eux autant que des cheminots. Dans les gares lyonnaises, ces derniers ne renoncent pas à imposer les embauches indispensables.

Partager