Micrologements et maxiprofiteurs22/04/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/04/2438.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Micrologements et maxiprofiteurs

La cour d’appel de Paris vient d’aggraver la condamnation en première instance d’une propriétaire et d’une agence immobilière qui avaient loué pendant des années un « logement » de 1,56 m² à Paris pour 300 euros par mois ! Ils devront notamment rembourser la totalité des loyers perçus.

La loi considère en effet qu’il est illégal de louer une surface habitable de moins de 10 m². À Paris, où 30 000 micrologements de moins de 14 m² sont loués, on voit toutefois des propositions pour des chambres annoncées à 10 m² avec un loyer de 600 euros par mois.

Il existe bien une loi, votée par la droite en 2011, qui instaure une surtaxe sur les loyers excessifs de ces micrologements de moins de 14 m². Mais les propriétaires n’ont pas à s’en faire : elle a été appliquée dans un seul cas, en 2013.

Tant que la construction de logements abordables pour les classes populaires est au point mort et que la pénurie engendre la spéculation, les marchands de sommeil auront de beaux jours devant eux.

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