Eduardo Galeano : Les Veines ouvertes de l’Amérique Latine22/04/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/04/2438.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Eduardo Galeano : Les Veines ouvertes de l’Amérique Latine

Né en 1940 à Montevideo, la capitale de l’Uruguay, Eduardo Galeano est décédé le 13 avril. À 14 ans, il collaborait à un journal socialiste, El Sol (Le soleil). À 20 ans, proche du Parti communiste, il était rédacteur en chef de l’hebdomadaire Marcha et à 24 ans du journal Epoca.

Emprisonné après le coup d’État de 1973, il put s’exiler en Argentine, où il dirigea pendant trois ans la revue Crisis, avant que les menaces des putschistes argentins ne l’obligent à s’exiler en Espagne. Il ne revint en Uruguay qu’à la fin de la dictature, en 1985.

Plusieurs de ses ouvrages sont consacrés à l’histoire de l’Amérique latine. Il y exprime son indignation contre l’exploitation des peuples et son soutien à tous ceux qui, au fil du temps, s’opposèrent au joug impérialiste.

Son grand ouvrage reste Les Veines ouvertes de l’Amérique latine, publié en 1971. Il y dénonce avec force l’histoire des pillages et ravages causés au continent et à ses peuples, de la conquête espagnole et portugaise jusqu’à l’emprise impérialiste actuelle. S’il n’y avait qu’un livre à lire sur l’histoire de l’Amérique latine, ce serait celui-là.

En 2009, à l’occasion d’un sommet des Amériques, le président vénézuélien Hugo Chávez en avait, ironiquement, offert un exemplaire à Barack Obama. Mais ce dernier l’a-t-il seulement lu ?

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