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Prime du PDG de Vivarte : deux ou trois millions d’euros… une broutille
Après l ’annonce de 1 600 licenciements par le groupe Vivarte, propriétaire des magasins La Halle aux vêtements et aux chaussures, André ou Kookaï, le journal Le Parisien révélait jeudi 9 avril le montant du parachute doré touché par Marc Lelandais, l’ex-patron de ce groupe, lors de son départ en octobre dernier : plus de 3 millions d’euros.
Marc Lelandais a aussitôt démenti, car il n’aurait touché que deux millions d’euros environ, des indemnités classiques, selon un de ses proches ! Mais peu importe, car deux millions, c’est déjà presque 115 ans de smic.
Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, a déclaré être choqué, mais pour préciser immédiatement : « L’État ne va pas s’immiscer. Je ne vais pas faire une loi pour le patron de Vivarte. » Macron préfère en appeler à l’éthique des patrons : « Désapprouver, juger, stigmatiser, c’est aussi progressivement créer une culture commune. »
Mais la seule « culture » que reconnaissent les patrons et les actionnaires est celle des profits. Et, tandis que le ministre fait des phrases à la radio, le patronat licencie et se gave de bénéfices.