Groupe Safran : À l’usine de Corbeil15/04/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/04/2437.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Groupe Safran : À l’usine de Corbeil

La mobilisation a monté d’un cran à l’usine Snecma de Corbeil. La perspective d’aller au Montage de Villaroche a mobilisé toutes les énergies. Le 8 avril, deux cents grévistes ont pris les cars pour rejoindre tout le monde à Villaroche. Rentrer dans l’usine malgré l’opposition de la direction et y défiler au soleil au coude-à-coude avec les autres, cela a regonflé le moral.

Vendredi 10 avril, dopés par les nouvelles du Montage toujours à l’arrêt, la mobilisation a continué avec un nouveau « vendredi sans livraison » : prise de parole sur le quai d’expédition, avec trois cents salariés présents, les plus motivés prolongeant l’heure de débrayage en improvisant un cortège dynamique dans les bureaux, le bâtiment D, jusqu’à la célèbre terrasse au 4e étage, à la Direction industrielle. Mais là, pas de trace de son responsable, qui était opportunément aux abonnés absents.

L’équipe du soir, accueillie par les grévistes du matin, a été rapidement convaincue et l’agitation a continué tout l’après-midi, gênant encore des livraisons urgentes.

Beaucoup ne veulent pas en rester là. Les propositions dérisoires d’augmentation de salaire de la direction sont vécues comme une insulte, y compris parmi les embauchés récents, qui ont vite compris et ont participé nombreux aux débrayages, à la grande déception de la direction.

Le nouvel enjeu de la mobilisation était, mercredi 15 avril, ceux de Corbeil recevant à domicile et se préparant à être à la hauteur.

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