Clichy-la-Garenne : placé 18 jours en centre de rétention15/04/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/04/2437.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Clichy-la-Garenne : placé 18 jours en centre de rétention

À l’occasion d’un banal contrôle routier, Mamuka Okruashvili a été interpellé le 27 mars, pour absence de titre de séjour, avant d’être placé, le 28 mars, en rétention administrative à Vincennes, menacé d’expulsion du territoire.

Caméraman à la télévision géorgienne, Mamuka était membre d’un parti d’opposition sous la présidence de Mikhail Saakachvili. Comme de nombreux opposants, il a été l’objet de pressions qui ont amené la famille à fuir la Géorgie pour la France. Après deux années de procédures de demande d’asile, pendant lesquelles Mamuka et sa femme Maïa ont pu travailler légalement, ils ont été déboutés par l’OFPRA. Mais comme 99 % des déboutés, les Okruashvili sont restés en France où, entre autres, leurs enfants sont scolarisés.

Un comité de soutien s’est mis en place animé par les militants RESF de Clichy qui connaissent la famille depuis son arrivée en France. Une campagne de pétitions a été lancée sur Internet et devant les écoles de la ville. 1 400 signatures ont été obtenues en une semaine et un rassemblement a regroupé plus de cent personnes, le 14 avril, pour exiger la libération de Mamuka et la régularisation de toute la famille.

Dans le même temps on apprenait que l’administration, craignant sans doute les réactions en cas d’expulsion isolée de Mamuka, tentait d’organiser le départ « volontaire » de la famille. La mobilisation continue donc. Un rassemblement est prévu devant la préfecture de Paris, samedi 18 avril à 15 heures, si Mamuka n’est pas libéré avant.

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