Si l’ambiance est une nouvelle fois surchauffée, ce n’est pas lié au climat ou à une autre question environnementale. Alors que certains lorgnent vers le Front de gauche pour tenter d’échapper au discrédit du PS, d’autres, avec notamment le sénateur Jean-François Placé et François de Rugy, envisagent une « confédération » avec des écologistes « réalistes » comme Jean-Luc Bennahmias, connu pour avoir frayé avec le Modem de Bayrou.

Jean-François Placé se démarque de tout ce qui pourrait faire penser à une opposition à gauche du gouvernement, afin d’être dans les starting-blocks dans l’éventualité où Hollande annoncerait un remaniement ministériel. Il s’oppose ainsi à l’ancienne ministre du Logement de Hollande, Cécile Duflot qui elle a fait le choix, pour le moment, de renoncer à un strapontin ministériel dans le gouvernement de Valls. Mais elle n’a pas pour autant coupé tous les ponts avec le gouvernement socialiste.

De Tunis où elle avait participé à une marche contre le terrorisme en compagnie de Hollande et de dirigeants du PS, Duflot est revenue dans l’avion présidentiel. Selon Le Canard enchaîné, elle serait prête à une nouvelle participation gouvernementale, mais pas tout de suite, plutôt en janvier prochain, à condition bien sûr que l’écologie soit replacée au centre des débats.

Ces politiciens qui se drapent dans l’écologie se moquent totalement de l’avenir de la planète, et ils le montrent une nouvelle fois à cette occasion. Ce qui les agite, c’est leur avenir personnel et immédiat.