Le 1^er janvier dernier, l’ex-Grand Lyon (5 000 agents) et la partie du département du Rhône autour de Lyon (3 000 agents) ont fusionné. La Métropole englobe 59 communes et 1,3 million d’habitants et elle exerce pour ces communes toutes les fonctions du département.

Tous les droits des agents départementaux intégrés à la Métropole ont été revus à la baisse et alignés sur le plus bas, au nom de l’égalité. Les droits à congés, le calcul des RTT, les primes, les prestations délivrées par le comité des œuvres sociales. Les agents qui partent en retraite ne sont pas remplacés.

La grève a été très suivie lundi 23 mars, de nombreuses maisons du département du Rhône étaient fermées, les agents de la voirie étaient nombreux à s’être mobilisés. La manifestation a regroupé entre 1 500 et 2 000 personnes. Collomb, président PS de la métropole, a reçu une délégation, et affichant son mépris, refusant tout dialogue, il a annoncé qu’il n’était pas question de céder sur quoi que ce soit.

Des agents entrés dans l’Hôtel du Grand Lyon ont été accueillis par des CRS. Un gréviste a été blessé et a été évacué. Trois autres ont été arrêtés et placés en garde à vue. Ils devraient passer au tribunal en octobre.

Collomb n’a qu’un but : faire des économies sur le dos des agents et du service public, mais les agents de la Métropole n’ont pas dit leur dernier mot, un nouveau préavis de grève a été déposé.