Le 9 avril, le monde du travail doit se faire entendre01/04/20152015Journal/medias/journalarticle/images/2015/04/5002.jpg.420x236_q85_box-0%2C193%2C2598%2C1654_crop_detail.jpg

Leur société

Le 9 avril, le monde du travail doit se faire entendre

À l’appel de la CGT, de FO, de la FSU et de Solidaires, une journée de mobilisation est organisée le jeudi 9 avril, avec des manifestations dans de nombreuses villes. À Paris, le rassemblement aura lieu à 13 heures, place d’Italie.

Illustration - Le 9 avril, le monde du travail doit se faire entendre

Depuis plusieurs mois, on a successivement vu dans la rue les transporteurs contre l’écotaxe, ou pour la construction d’une autoroute dans le sud de la Charente, les petits entrepreneurs contre le régime des indépendants, les taxis contre la concurrence, les notaires, huissiers, commissaires priseurs et avocats contre le projet de modification de la réglementation de leurs professions, les médecins et dentistes contre le tiers payant généralisé...

Et les salariés, les chômeurs, les retraités, ceux qui font encore bien plus violemment les frais de la crise, de l’avidité du grand patronat et des financiers, de la servilité du gouvernement à l’égard de la bourgeoisie ? Ceux qui voient leur pouvoir d’achat fondre sous l’effet du blocage des salaires, des pensions et des minima sociaux ? Ceux qui sont menacés de plans sociaux, de réductions d’effectifs, alors que les PDG et les gros actionnaires affichent des sourires radieux et des résultats éclatants ? Ceux auxquels on ne propose qu’emplois précaires, temps partiels imposés, travail du dimanche ou de nuit ? Ceux dont les droits sont menacés par la loi Macron ?

Tous ceux-là doivent se saisir de la journée du 9 avril pour faire entendre leur colère.

Une seule journée suffira-t-elle pour mettre un coup d’arrêt aux attaques ? Évidemment non. Mais elle peut servir de caisse de résonance aux mobilisations locales des travailleurs attaqués par leur patron. Et surtout, elle permettra au monde du travail de se manifester, par cette première réaction collective, contre le grand patronat et le gouvernement à son service.

Oui, les travailleurs doivent faire entendre haut et fort qu’ils n’acceptent pas les coups qu’on leur assène, et qu’ils constituent une force avec laquelle il faudra compter !

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