La décision de Sanofi de ne pas procéder, en 2015, à une augmentation collective des salaires des 26 000 travailleurs du groupe en France ne passe décidément pas. D’autant plus que, dans le même temps, étaient annoncées les conditions d’accueil mirobolantes accordées au nouveau directeur général du groupe.

Aussi le 17 mars des salariés de nombreux établissements du groupe, tant sur les sites de recherche que sur ceux de fabrication, ont répondu à l’appel de la CGT. Des arrêts de travail de 24 heures, ou plus limités, ont été suivis ce jour-là à Vitry, Ambarès, Elbeuf, Val-de-Reuil, Maisons-Alfort, ainsi que dans les établissements de Mérial et de Pasteur qui fabriquent les vaccins. 150 salariés étaient présents devant le très chic siège parisien de la rue de La Boétie à Paris, où se tenait une réunion entre les organisations syndicales et la direction.

Bien entendu celle-ci a campé sur ses positions. Cela n’a surpris personne, mais pas déçu non plus les travailleurs en grève ce jour-là, bien conscients qu’il faudra imposer leurs revendications à la direction du groupe.