Festivals d’été : moins d’argent, moins de spectacles25/03/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/03/2434.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Festivals d’été : moins d’argent, moins de spectacles

L’été dernier, un bon nombre de festivals artistiques avaient été perturbés, voire annulés, à cause du mouvement revendicatif des intermittents du spectacle, au grand dam des commerçants et des autorités. À l’époque, la ministre de la Culture déplorait une annulation des festivals, « catastrophique pour la culture, les artistes, les techniciens et les spectateurs ».

Pour le moment, concernant l’été prochain, les intermittents ne menacent guère. En revanche, une centaine de festivals (sur des milliers) sont d’ores et déjà annulés, mais pour de tout autres raisons. Dans quelques cas, il s’agit simplement des conséquences d’un changement de majorité lors des élections municipales de mars 2014, les nouveaux maires ne voulant pas faire la même chose que les anciens. Mais la plupart du temps c’est la conséquence d’un manque d’argent

Les subventions publiques aux communes ayant beaucoup diminué, ces dernières taillent dans divers budgets, dont ceux des festivals. Ainsi les Voix de Graou, dans le Var, n’auront pas lieu cette année, après dix-sept ans d’existence. Et, comme le remarquait le directeur des Eurockéennes de Belfort, qui elles sont maintenues, « même les gros festivals sont menacés ».

Les restrictions budgétaire pourraient faire bien plus de tort aux festivals, et de façon durable, que le mouvement revendicatif des intermittents, qui ne visait évidemment pas leur suppression.

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