Le 8 mars, le directeur du Théâtre de Paris a licencié sur-le-champ une ouvreuse surprise en train de commettre un crime grave à ses yeux : elle avait accepté le pourboire d’un spectateur !

Le directeur estime que les pourboires nuisent à l’image du théâtre. Par contre, il se moque du sort des ouvreuses payées au lance-pierres, dont il a d’ailleurs confié en septembre dernier l’activité à un sous-traitant, qui les emploie en CDD.

Deux jours plus tard, pour soutenir leur collègue, huit autres ouvreuses ont débrayé, cessant de placer les gens juste avant le début de la pièce. Le lendemain, elles ont toutes reçu un SMS du directeur, les licenciant aussi.

Celui-ci n’a aucun droit de licencier par SMS, pour fait de grève qui plus est, les salariés d’un sous-traitant. Ce petit tyran devra donc peut-être revenir en arrière. Quand on prend son théâtre pour un petit royaume, il faut prendre garde aux jacqueries !