On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas non plus de naître homme ou femme. Et pourtant, en France en 2015, il en coûte plus cher d’être une femme, ne serait-ce qu’en achetant certains produits d’hygiène, comme le dénonce le collectif Georgette Sand.

Ainsi un sachet de cinq rasoirs roses coûte quelques centimes de plus que le sachet de dix rasoirs bleus. Il en est de même pour une coupe courte, bien plus chère sur cheveux féminins, ou, au pressing, pour un chemisier de femme que pour une chemise d’homme.

Le collectif s’élève contre ces pratiques, ainsi que contre l’habitude de présenter les produits dans des rayons différents, ce qui interdit la comparaison.

Le pompon du sexisme revient à l’État, qui continue de taxer les protections hygiéniques au taux de TVA le plus élevé, 20 %, au lieu d’utiliser le taux de 2,1 % comme pour les médicaments remboursés, ce que propose le collectif.

On objectera que les règles ne sont pas une maladie. Certes, mais elles ne sont pas un choix non plus.