Le conseil régional Rhône-Alpes, dirigé par le Parti socialiste, vient de rejeter une (modeste) demande de diminution des subventions aux pôles de compétitivité, déposée par le Front de gauche et votée aussi par Europe écologie.

Sous le prétexte de ne plus faire grossir sa dette, l’État a supprimé en 2014 ses aides aux pôles de compétitivité, diminuant de 39 millions d’euros sa dotation à la région à cet effet. Très justement, l’amendement du Front de gauche rappelait que c’était environ 2 milliards d’euros qui en 2014, en tant que CICE (crédit impôt compétitivité emploi) et CIR (crédit impôt recherche) étaient allés grossir les caisses des entreprises de Rhône-Alpes. Celles-ci ne seraient pas sur la paille si le conseil régional supprimait ces injections d’argent.

L’assistanat à des entreprises gloutonnes et qui continuent à réduire leurs effectifs, comme Sanofi, Renault Trucks, Arkéma, Solvay, devrait cesser. Mais les responsables socialistes ont des maîtres à servir.