Mardi 3 février, des travailleurs de tous les secteurs de l'usine pharmaceutique Famar d'Orléans ont débrayé pour défendre leur pouvoir d'achat. Près de 200 ont répondu à l'appel des trois syndicats CGT, CFDT et FO. L'augmentation individuelle de 0,3 % proposée par la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires a mis tout le monde d'accord dans l'usine : « C'est inacceptable. »

Lors de l'assemblée générale, le mécontentement s'est aussi exprimé sur la dégradation des conditions de travail. L'annonce que la direction concédait une hausse de l'augmentation individuelle de 0,6 % n'a pas calmé la colère. La revendication de 60 euros d'augmentation générale pour tous a été votée, ainsi que le principe de la grève si la direction ne répondait pas à l'attente des travailleurs. Les toutes dernières propositions de la direction d'accorder 0,4 % d'augmentation générale et 0,2 % d'augmentation individuelle ne font toujours pas le compte. Alors la lutte se prépare pour imposer 60 euros.