Quand on aime (les patrons) : , on ne compte pas28/01/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/01/2426.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Quand on aime (les patrons) : , on ne compte pas

Cette année encore, les entreprises pourront déduire dès le 15 mars le montant du crédit d'impôt que le gouvernement leur offre sous prétexte de stimuler la croissance et l'emploi (CICE), alors qu'il était initialement prévu qu'ils en bénéficient en fin d'année.

L'an dernier, le gouvernement a offert quelque 8 milliards d'euros aux patrons à travers le CICE. Ceux-ci ont empoché l'argent, sans pour autant créer des emplois ; les chiffres du chômage, en hausse presque constante, sont là pour le prouver. C'est de l'argent public dépensé en pure perte pour la collectivité.

Mais, en avançant le paiement du CICE, l'État se prive en plus de rentrées. En supposant que ces 8 milliards aient été placés pendant six mois ne serait-ce qu'au taux de 1 %, qui est celui du livret A, l'État aurait encaissé 40 millions d'euros, soit le prix de la construction d'un grand lycée, d'une maternité de proximité ou de 1 000 places en crèche.

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