Davos est la station de ski suisse où a choisi de se réunir chaque hiver le gotha du capitalisme mondial. Après Sarkozy il y a quelques années, Hollande a décidé de s'y rendre.

Il y a lancé un appel à la mobilisation internationale contre le terrorisme, comme il le fait systématiquement ces derniers temps, quel que soit son auditoire.

Mais, devant ce parterre de patrons des quatre coins du monde, il a surtout vanté les nombreux dispositifs d'aide aux entreprises : en clair, les déductions de charges et réductions d'impôt dont elles bénéficient, pour le plus grand bonheur de leurs actionnaires. Il a particulièrement vanté les mérites du statut fiscal d'impatrié, qui permet aux cadres supérieurs et dirigeants étrangers qui s'installent en France de ne pas payer d'impôts durant cinq ans sur une partie de leurs revenus. Le manque à gagner pour le fisc est de 125 millions d'euros pour ce seul dispositif.

Tous les dirigeants d'entreprise présents ont ainsi reçu l'assurance que Hollande s'occupait d'eux. Mais en doutaient-ils ?