Carrefour Belle-Épine : Des licenciements scandaleux !28/01/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/01/2426.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Carrefour Belle-Épine : Des licenciements scandaleux !

Au magasin Carrefour du centre commercial Belle-Épine, à Thiais dans le Val-de-Marne, la direction vient d'infliger des licenciements ainsi que des journées de mise à pied au secteur Caisse pour des motifs totalement arbitraires.

Depuis plusieurs années, en cas d'annulation par un client de son achat, les caissiers doivent appeler un arrière de caisse qui utilise un code pour opérer l'annulation.

Mais, faute d'effectifs suffisants d'arrières de caisse, qui doivent intervenir sur les trois étages du magasin, la caisse est alors bloquée et la file d'attente s'allonge. C'est pourquoi des caissiers ont directement reçu et mémorisé ces codes, souvent de deux chiffres, et les ont utilisés pour éviter un blocage de leur caisse.

C'est la raison pour laquelle, alors que Carrefour n'a pas perdu un centime dans cette affaire, la direction a prononcé le licenciement sans préavis ni indemnités d'une caissière travaillant depuis quatre ans dans le magasin ! Pour le même motif, la direction avait déjà mis fin à la période d'essai d'une autre caissière, début décembre. Enfin, elle a prononcé des journées de mise à pied pour deux autres collègues.

Ces licenciements et sanctions sont scandaleux, car tous ces collègues ont fait ce qu'ils pouvaient pour pallier les défaillances de la direction, en particulier le manque d'effectifs.

Dans la plupart des magasins, un système de badge ou de clé est utilisé. Avec des années de retard, la direction de Belle-Épine s'est décidée à l'appliquer, montrant que son procédé était défaillant. Mais, plutôt que d'informer les caissiers du nouveau mode opératoire, elle utilise ce prétexte pour jeter à la rue une salariée qui, pure coïncidence, bénéficiait depuis quelques mois d'un aménagement horaire par la médecine du travail.

Un tract syndical a été diffusé dénonçant l'arbitraire de ces mesures et réclamant l'annulation de toute sanction et licenciement.

Partager